Fatherhood's not esay at all.
Nightwish. A l'écoute de l'album je n'avais pas été convaincu, j'avais l'impression d'entendre une énième soupe métalo-symphonique sans tellement de but, avec les paroles qui vont bien avec.
Et je viens de voir le film. Une claque. Monumentale. Je me suis même surpris à écraser une petite larmiche à la fin, ce que je n'avais pas fait depuis la Ligne Verte (oui, chacun ses faiblesses), depuis 5 ans, donc.
Et d'un coup, l'univers musical m'a paru moins désuet, moins kitsch. Le génie de Tuomas Holopainen arrive à rassembler deux mondes qui ne sont normalement pas proche : le "hard-rock" (simplification à l'extrême, oui) et l'imaginaire. C'est toute la magie de ce film, où il ne faut évidemment pas chercher de lien entre les différents éléments (il y en a, mais ils ne sont pas tellement logiques), et laisser faire son imagination, qui arrive bien mieux à comprendre ce film que pourrait le faire la raison.
Dès les premières minutes du film, j'ai été littéralement absorbé. Déjà, ça parle de musique. Et là, je deviens fou. Et arrive le groupe Nightwish. Y'aurait pas eu le bassiste, jamais je ne les aurais reconnu.
Ce film est magique, il est beau, somptueux et surtout onirique. C'est là le point le plus important : la difficulté de juger ce film pour ce qu'il est cinématographiquement parlant, par là j'entends la technique, viens de là. On ne sait jamais où se situer entre le rêve et la réalité, il n'y a donc pas de mal à voir un bonhomme de neige dans le monde "réel".
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