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le 7 avr. 2024
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Alice (comme Alice au Pays des Merveilles) a un problème avec son ami imaginaire, mais les scénaristes de ce film n'ont quant à eux rien à craindre, ils n'ont aucune imagination. L'affiche ressemble au premier Poltergeist, le scénario aussi, alternant ponctuellement avec quelques effets chipés à un Chucky, Five Nights at Freddy's (pour le nounours bourrin) ou tout autre énième film de jouet tueur avec la comptine enfantine qui va bien (on a l'impression de l'avoir vu mille fois, ce film...). Mais ce pot-pourri de tout ce que le cinéma de l'épouvante a déjà fait ne fonctionne jamais, d'abord par la pudeur incroyable des scènes "chocs" : on ne voit rien. Absolument rien. La main qui est égratignée ? Hors-champ. La mamie
qui se fait dégommer ? Hors-champ (avec un peu de liquide rouge sous la porte, pour dire qu'elle est morte...). L'ours qui se jette sur le petit ami ?
Ça dure une seconde, on ne comprend même pas ce qu'on a vu, et ça s'arrête (mais pourquoi il ne l'attaque pas vraiment ? Ça n'a aucun sens !). On a l'impression d'avoir 4 ans et demi, avec cet Imaginary qui refuse toute scène violente, et c'est éreintant (1h45 à tenir ? Sans une scène choc ? Eh beh...). On sauve quand même quelques minutes du film, celles du final, avec la
marionnette moche du nounours à dents
, désarticulée, qui (quand la caméra veut bien arrêter de se secouer comme un cocotier pour donner plus de tension à sa scène) est plutôt effrayante et bien faite. On gratte donc quelques secondes de vrai monstre, et un twist pas trop mal en milieu de film, pour un Imaginary autrement sans aucune saveur, qui pense que vous avez 4 ans, et surtout sans aucune imagination.
Créée
le 6 avr. 2024
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