Le far-west c’était pas Disneyland, et ça Clint le sait bien. Il nous livre donc un néo-western classique qui prend à contre-pied bon nombre de codes du genre : les personnages principaux sont vieillissants voir croulants (sauf les prostituées grâce à dieu), le premier rôle est un looser, ex-alcoolique, ancien tueur paumé depuis la mort de sa femme, et l’héroïsme est désespérément absent du film. Au contraire la noirceur, l’amertume, et le désenchantement sont omniprésents nous menant inexorablement vers une fin apocalyptique.