La Galice jusqu'à l'hallali
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La vie de Jens prend enfin forme : il trouve un travail, rencontre une jeune femme qui lui plait et se marie. Deux fois palmé à Cannes, ce qui est un peu beaucoup, Bille August ne manque pas de talent comme le montre son tout premier long-métrage qui porte un titre fort ironique en danois : Lune de miel. Le cinéaste excelle dans la captation des détails de la vie quotidienne (dans le couple, au travail) et des à-côtés des événements de la vie : mariage, lune de miel, déménagement. Critique à peine voilée de l'aliénation de la société de consommation, le film chemine tranquillement avec un ton mélancolique où les sourires forcés dissimulent une dépression et/ou une lassitude de faire semblant. Peu de dialogues, pas d'explications, une excellente interprétation et pas mal de tristesse stagnante : le film est une réussite évidente, dans son genre.
Créée
le 17 mai 2020
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