In The Fade, ou Aus Dem Nichts dans sa langue d’origine, est un drame Allemand réalisé par Fatih Akin.
In The Fade est divisé en trois parties: la famille, le jugement et la mer.
On suit Katja, jouée par Diane Kruger, qui voit sa vie bouleversée par l’attentat qui tue son mari, Nuri, et son fils, Rocco. En effet, après avoir déposé son fils au bureau de son mari un après-midi, elle revient le soir et trouve la route bloquée. Un policier lui annonce alors qu’une bombe artisanale a explosé, faisant deux morts. Katja est convaincue qu'il s'agit là d'un acte néo-nazi visant la communauté Kurde dont son mari fait partie. Un jeune couple est arrêté et Katja est alimentée par sa soif de justice et de vengeance.
Ce film est très immersif, car du début à la fin on est plongé dans l’histoire. Je n’ai pas décroché une seule fois, et je n’ai vraiment pas senti les 1h44 passer. La tension est palpable, elle était si forte que j’en avait mal à la mâchoire. Tout le long du film j'étais accrochée à mon siège.
La connection que l’on a avec Katja est tellement forte que l’on ressent toutes ses émotions avec elle. Quand Nuri et Rocco meurent, on ressent le vide, le néant de Katja, qui donne envie de rentrer dans l’écran pour la consoler, pour essuyer ses larmes et la tenir dans nos bras. À certains moments, je me retrouvais même à lui parler dans ma tête: « Non, non s’il te plait Katja, ne fais pas ça. » ou encore: « Oui, vas y, c’est bien. ».
Dans la deuxième partie du film, dans la salle du procès, tout le monde applaudit, mon instinct c’était d'applaudir aussi et puis je me suis souvenue qu’en fait j’étais dans une salle de cinéma et pas dans la salle du procès. J’avais vraiment l’impression d'être dans la vraie vie et de vivre la scène.
La fin poétique du film m'a laissé scotchée et en douleur. C’est un film que je conseille vivement, mais soyez prévenue, vous ne ressortirez pas du film indifférent, vous en serez bouleversé.