Si on ne devait retenir qu'une chose de ce film, il faudrait choisir entre :
- La mise en scène de Wong Kar-Wai tellement proche de la perfection
- La lenteur du film qui permet de profiter des détails et donne quand même envie de le revoir
- Le violon à la mélodie hypnotisante signée shigeru Umebayashi
- Les robes que porte Maggie Cheung et tous les costumes dessinés William Chang
- Le visage de Tony Leung derrière lequel les sentiments les plus extrêmes se devinent
- Les images incroyables qui permettent au réalisateur de faire rêver le spectateur avec des images magnifiques dans une ambiance nocturne où on devine la saleté
- Un scénario très simple qui réserve quand même un incroyable suspense
- La réflexion sur la naissance et la concrétisation des sentiments. Le meilleur moment étant avant, ne vaut-il pas mieux rester éternellement avant le moment fatal de la consommation ?
Etant incapable de décider un point à retenir à propos de ce film, je les retiens tous et je classe le film dans la catégorie chef d'oeuvre.