Je n’ai pas été conquis dès le début, la ressemblance avec Babel me frappait. Néanmoins cette image que j’avais a laissé place au fur et à mesure à l’histoire qui se peignait.
Au cœur des conflits de religion, des guerres qui font écho à ce qui se passe toujours en Syrie malgré le peu de visibilité dont elle bénéficie. Le film permet d’avoir un point de vue assez neutre sur la situation qui se déroule en Syrie, ce qui n’est pas toujours le cas. Datant bientôt de 15 ans, il est toujours d’actualité lorsque l’on pense au conflit Israélo-palestinien et ce qui se produit à Gaza.
Malgré son décalage culturel, la BO de Radiohead est pertinente et les paroles en sont d’autant plus impactantes. Le refrain revient plusieurs fois tout au long du film et raisonne comme un cri de détresse.
Scénario exubérant aux retournements surprenants, sa complexité et son originalité se concilient très bien pour en créer une œuvre unique, qui mérite cette note.
Un petit point faible tout de même : je pense que le film aurait pu être plus poignant s’il l’aspect émotionnel avait été mieux réalisé.