Chemin de vérité(s) sur la piste d'une femme forte, Lubna Azabal, retraçant un parcours tragiquement émietté par la guerre.
La camera est lente, paisible, à l'écoute et même à double tranchants parfois, brute, crue. La photographie est sable avec des rehauts de rouges.
On retient son souffle puis c'est le dénouement et là les sentiments se mêlent. Piégé entre les extrêmes, envoûté par la musique.
Ça prend aux tripes, brûle amèrement de l'intérieur.
Un voyage initiatique pour "briser le fil de la colère" comme elle le dit si bien.