C'est un fait établi : Scott Adkins est très certainement le plus grand "bastonneur" en activité (en 2022) mais c'est de plus en plus dur, quand on est "bastonneur" d'élite, de trouver des productions dignes de son talent. Alors, pour payer les traites de sa piscine olympique et les frais de scolarité privée de sa progéniture, on tourne où on peut, quand on peut et dans ce que l'on peut. "Il faut bien manger, ma bonne dame".
Incoming est une naZerie qui aura raison de la patience du spectateur le plus aguerri à ce type de DTVoD, en moins de 30 minutes. Ce n'est même pas un pari, c'est une certitude. Essayez, si vous voulez, mais la maison décline toute responsabilité. La chose rappelle les pires productions de SF de Lloyd A. Simandl, le spécialiste des décors, du casting et des stock-shots réutilisés dans 2 ou 3 films successifs, dont le fourbe changeait juste le titre et le nom des personnages (Deviants, Dead fire, Escape velocity, Starfire Mutiny...). Même si ça fait mal de le reconnaître, Incoming est peut-être encore moins bien. Pire, il pourrait même faire réévaluer à la hausse une atrocité comme Anti-life. À ce rythme, il va falloir abandonner la piscine, Mr Adkins, à moins que vos enfants ne se trouvent un job d'été !