On peut toujours recommencer...
Mon fils nous a invités, ma mère et moi au cinéma. Voir Indian Palace (ou plutôt The Best Exotic Marigold Hotel... jamais compris pourquoi les distributeurs "traduisaient" des titres de films anglais... en anglais... enfin !). Je n'avais pas entendu parler de ce film. Je suis sortie enchantée de la salle. Enchantée, après avoir ri et pleuré. Rêvé ? Peut-être aussi. Peut-être rêvé que ma vie n'est pas plus finie que celle des protagonistes du film... Des protagonistes ni jeunes, ni beaux (enfin, si, quand même, quand on ne recherche pas la beauté du Diable).
Des anglais retraités vont chercher une vie meilleure dans un vieil hôtel indien présenté sur le Net comme un palace de tout confort. Bien évidemment, le lieu de délices se trouve être une ruine. Et les Indes un pays pour le moins bizarre. Mais nos vieux européens (qui pourraient être vous, moi, ou nos parents) vont petit à petit apprivoiser et être apprivoisés par ces lieux exotiques, par ces murs défraîchis, par ces rues grouillantes d'odeurs et de couleurs. Par le jeune directeur de l'hôtel, qui rêve de redonner vie au rêve de son père. Et par leurs "co-résidents".
Et ces vieillards, pour la plupart aigris, vont retrouver goût à la vie, et donner au gamin la possibilité de réaliser son rêve.
Indian Palace est un film beau, et triste, et drôle, et humain. Un film qui parle de "choc des civilisations", et d'amour. De différentes sortes d'amour. Un fil qui parle d'espoir, et de rencontre, et d'ambition. Pas d'une ambition liée à l'argent, mais d'une ambition liée à la construction d'un rêve.