Il aura beau se laver, sa couleur ne partira jamais
Un groupe de pensionnés britanniques décide de séjourner dans une maison de retraite en Inde.
Les personnages sont des gérontes, certains s’avèrent racistes ou frivoles, mais ils demeurent tous d’éternels rêveurs. Bien que les protagonistes ne soient pas grabataires, il émane paradoxalement de la vigueur et de la vitalité du métrage. Le petit groupe de pensionnés forme une collectivité fort bariolée. Les dialogues sont tantôt ciselés et cocasses avec une bonne dose d’humour britannique, tantôt nostalgiques et convenus. Les paysages sont splendidement colorés. Bref, un scénario qui à défaut d’être original est lumineux et il est servi par une distribution dorée.