Après un second épisode hasardeux à l’ambiance et au scénario « particuliers », ce troisième opus reprend les fondements de l’univers d’Indiana Jones : quête archéologique, lien avec l’histoire divine, ambiance de chasse au trésor, scènes d’action et courses poursuites intenses, petites touches d’humour bien placées...

Et cerise sur le gâteau, ce troisième volet intègre une dimension familiale à l’histoire, avec l’arrivée du Professeur Henry Jones (père d’Indiana), campé par un certain Sean Connery...

L’alchimie entre les 2 acteurs est grandiose, tant leurs personnages respectifs, pourtant très différents sur le papier, se complètent. D’un côté le pragmatique et habile archéologue, de l’autre le littéraire plutôt lunaire et décalé. Chacun vit essentiellement à travers sa passion / son métier. Tous deux suivent néanmoins une visée commune, à savoir LA RECHERCHE DES FAITS.

Ces considérations générales posées, analysons maintenant le film dans son déroulé.

  • Le film débute par une intro qui prend place en 1912. On y suit le jeune Indiana Jones, sous les traits du regretté River Phoenix (décédé en 1993) dans une scène intense d’affrontement avec des pilleurs de tombe, au beau milieu d’un train rempli d’animaux de cirque.

Cette scène pose habilement l’origine de plusieurs éléments propres au personnage d’Indy : sa cicatrice, son fouet, sa phobie des serpents, sa relation compliquée avec son paternel et SON CHAPEAU.

  • Après cette superbe entrée en matière, nous voici parachutés en 1938, à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale.

Tel un 007 archéologue, Jones se voit confié la délicate mission de retrouver le Saint-Graal, coupe légendaire dans laquelle Jesus aurait bu lors de son dernier repas et où son sang aurait coulé lors de sa crucifixion. La légende stipule que celui qui retrouvera ce calice sacré et boira à sa source aura la vie éternelle.

Indy sera opposé une nouvelle fois aux nazis dans une aventure plus périlleuse que jamais.

De Venise à Alexandrette (ville située dans le sud de la Turquie) en passant par Berlin, nous sommes propulsés dans des décors authentiques où l’on s’évade de façon spectaculaire.

La relation père-fils qui unit les 2 Jones constitue un fil conducteur de grande qualité tout autant que la quête du Graal. Tel un symbole, c’est la force de cette relation qui sauvera Indy de la tentation du Graal, après que celle-ci ait été fatale à Donovan et Elsa. Suspendu dans le vide avec le Graal à bout de bras, « Junior » devient « Indiana » et choisit JUDICIEUSEMENT !

Ce troisième volet marque l’apogée de la saga Indiana Jones et demeure encore à ce jour l’une des plus grandes réalisations de Maître Spielberg.

Sir_Stifler
9
Écrit par

Créée

le 3 déc. 2020

Critique lue 231 fois

Sir_Stifler

Écrit par

Critique lue 231 fois

D'autres avis sur Indiana Jones et la Dernière Croisade

Du même critique

Old
Sir_Stifler
8

Le pari réussi de Night Shyamalan

Réalisateur au style authentique reconnu pour son talent autant que pour sa filmographie inégale, Night Shyamalan revient avec ce thriller fantastique très atypique.Plutôt habile dans l’art...

le 1 août 2021

5 j'aime

1

Rocketman
Sir_Stifler
5

La production made in Elton John a clairement terni la qualité du film

En tant que grand fan d’Elton John et de sa discographie, j’attendais beaucoup de ce « biopic », que j’espérais de la trempe de Bohemian Rhapsody. Si certaines critiques reprochent à ce dernier...

le 20 mai 2019

5 j'aime

Le Pari
Sir_Stifler
8

Le tabac c’est tabou, on en viendra tous à bout !

Au terme d’une carrière humoristique exceptionnelle, les Inconnus connurent en 1995 le succès cinématographique tant mérité que fut Les Trois Frères, comédie culte du cinéma français.Deux ans plus...

le 21 déc. 2020

4 j'aime