Après avoir récupéré l'Arche d'Alliance, notre archéo-aventurologue préféré se voit assigner la tâche -contrainte- de retrouver son père.
Celui-ci a disparu alors qu'il tentait de trouver un autre objet mystique -mais moins impressionnant que l'Arche, car plus "terrestre"- le fameux Saint Graal!


Mais qu'est-ce que le Graal?
Dans la mythologie Celtique, c'est le Saint Calice (dans lequel but Jésus lors de la Cène, puis servit à recueillir le sang du Christ sur sa croix) devenu Saint Graal, sous l'impulsion de l'écrivain Chrétien de Troyes au Moyen-Age (dans son livre inachevé Perceval ou le conte du Graal).


Bref, la création de cet objet, nous vient du XIIe siècle et a perduré de nos jours.


Donc, dans l'univers d'Indiana Jones, cet objet est réel et sa puissance supposé, attire les convoitises des Nazis et d'un proche de Henri Jones Sr, Walter Donovan...


5 ans après avoir livré la préquelle Temple of Doom (mais dans la chronologie de la saga, il ne se passe que 2 ans entre Lost Ark et Last Crusade), Spielberg revient logiquement à la trame principale de Lost Ark, soit un objet mythique (et mystique) et des Nazis.
Le scénario de Jeffrey Boam -basé sur une histoire de George Lucas et Menno Meyjes- y ajoute néanmoins un background à l'homme au fouet: les origines de la tenue d'Indy, son fouet, la cicatrice qui va avec et sa phobie des serpents, mais aussi et surtout, la présentation du propre père d'Indy!


Si vous avez lu mes 2 précédentes critiques sur les Indy movies, vous ne serez donc pas surpris si je vous dis que Spielberg s'est fait plaisir -en tant que fan désireux de faire un 007- en invitant à la fête, rien de moins que LE James Bond cinéma soit Sir Sean Connery himself!


Tout va donc bien dans le meilleur des mondes "indianesque", me direz-vous?


Eh bien pas totalement, en fait...


Après la vison des trois films dans l'ordre chronologiques, ce Last Crusade est une véritable suite, puisque l'on y retrouve le dévoué Sallah, Marcus Brody, des paysages désertiques et sablonneux, un artefact légendaire, un Dr Jones qui donne des cours à l'université et même jusqu'à la typographie des génériques (en passant, je vous rappelle que seul Temple of Doom emploie la police présente sur les affiches cinéma, soit la SF Fedora, alors que les autres épisodes utilisent une typo différente).


Ceci dit, Last Crusade insiste plus sur la relation conflictuelle Jones Sr/Jr que sur le côté mystique de Lost Ark.
De plus, point de Karen Allen (Lucas voulait qu'à chaque nouveau film, ce soit une nouvelle actrice, un peu comme un James Bond, quoi!) mais une (très) fade Alison Doody interprétant un personnage bien trop naïf, pour qu'on s'y attache un minimum.


Autre scorie, les incrustations sont encore une fois pas terribles...
Après, il faut noter qu'ILM était fort occupé avec les effets inédits mis en œuvres dans le Abyss de James Cameron, donc les meilleurs techniciens ne pouvaient travailler sur ce Indy III!


Last Crusade reste un film attachant de par le background familial du Dr Jones, mais reléguant au second plan le reste de l'intrigue.


"You have choosen wisely!"

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le 19 janv. 2017

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The Lizard King

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