Indiana Jones, comme tout enfant des années 80 passionné par l’histoire et amoureux d’aventure, c’est toute mon enfance. L’arche perdue, les pierres sacrées hindoues ou le Graal m’ont fait rêver.
Hélas, en 2008, un quatrième opus a semé le trouble. Abandonnant la magie et le mysticisme pour d’horribles ET en images de synthèse degueulasses, ce royaume du crâne de cristal a sali une franchise jusque là plutôt chouette. Alors, lorsqu’Harrison Ford reprend son fouet pour la dernière fois, à près de 80 ans, on peut légitimement se poser des questions.
Alors, le cinq est il meilleur que le quatre ?
La réponse est oui. Ici, les CGI sont réduits au maximum, ce qui n’empêche pas certains d’être laids, même si c’est rare.
Le casting est bon et efficace, Harrison Ford en tête (même si l’histoire met pas mal en avant sa filleule) Mads Mikkelsen fait du le Chiffre, et cela fonctionne. Phoebe Waller Bridge est traitée avec presque autant d’importance qu’Indy, mais elle s’en sort bien. Enfin, s’il ne nous fera pas oublier Demi lune, le jeune français Ethann Isidore se montre attachant et débrouillard dans son rôle.
Le scénario est logique, bien qu’assez prévisible, et certains clins d’œils sont bien trouvés (
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Mangold se montre respectueux de la saga, et on sent que le personnage de Banderas a été créé
Pour éviter au personnage de Sallah une fin à la Félix Leiter dans no time to die
Alors, que reprocher ? Des scènes d’action tellement moins marquantes que celle de la trilogie originale, et la quasi absence du thème hormis pour le générique final.
Au final, Indiana Jones 5 est de loin supérieur au 4, mais il est loin d’égaler la trilogie originelle, hélas.