Un chant du cygne satisfaisant !
15 ans après le Royaume du crâne de cristal Disney sort de ses tiroirs l'archéologue légendaire imaginé par Lucas et Spielberg pour une dernière virée. Après un excellent prologue en 1944 qui nous rappelles les grandes heures de la saga l'intrigue débute en 1969 à New York entre célébration d’alunissage et mouvement pacifiste (Guerre du Vietnam). Le film est généreux en scènes d'actions et courses contre la montre en plus de nous faire voyager (New York, Tanger, Grèce, Sicile). Le film ne se noie pas dans le fan-service mais va disséminer ses références aux opus de la saga au détour de dialogues, scènes et de quelques éléments de décor, chose qui ravira les spectateur les plus assidus. Le film conclue correctement la saga en jouant sur le temps qui passe et les relations de famille pour le professeur Jones. Un peu long, le film aurait gagné en rythme à être raccourci de 20-25 min en raison des quelques ventres mous qui traînent parfois (la scène de plongée). Le casting est très convaincant en particulier Harrison Ford ainsi que le charismatique Mads Mikelsen (Jürgen Voller) et sa clique de nazis. James Mangold n’égale évidemment pas Spielberg à la réalisation mais parvient tout de même par moment à nous faire sentir la magie de l'aventure. John Williams compose une bande originale sommative de son travail sur la saga et des nouvelles composition, une partition complète conférant un souffle épique au long-métrage. A ma surprise générale Disney ne déconstruit pas notre héros avec son "cahier des charges woke", ce qui est véritable miracle.