Pas le bon Indiana Jones IV
Indiana Jones, à la recherche d'une mystérieuse statuette, y trouve une perle d'un bien étrange métal, l'orichalque.
Ah non. On me dit que ça n'est pas le bon Indiana Jones. Pardon.
Du coup, Le Royaume du crâne de cristal n'est pas Le Destin de l'Atlantis. C'est son premier défaut, mais ça n'est pas le moindre. Indiana Jones a vieilli - ce qui arrive à tout le monde. Les nazi ont disparu, ce qui est fâcheux, et ont été remplacé par des communistes, et l'archéologie n'y gagne pas au change. Indy a eu un fils, ce qui pourrait être pardonnable s'il ne s'était pas agi de Shia Labeouf, ce qui est vraiment une idée farfelue. Disons qu'on a connu Spielberg plus inspiré dans ses castings. Shia s'éclate dans le film, cabotine comme il sait le faire - mais ne donne jamais l'impression d'être l'héritier de notre héros.
Quant à l'aventure en elle-même.. On ne peut rien dire, tous les ingrédients sont là. La musique, les péripéties, les traîtres, les trucs bizarres et/ou horribles et le final. Simplement les héros ne sont plus les mêmes, Harrison Ford se donne du mal pour nous faire croire qu'il est le même que 20 avant, mais ça ne marche pas.
Et la libération tant attendue, le secret du crâne de cristal, le truc après lequel courent tous les personnages depuis le début, est pire qu'une déception. C'est un mauvais remake de la fin de Fate of Atlantis, en très mal fait, complètement incohérent (et c'est quelqu'un qui trouve le final des précédents volets crédibles qui l'écrit).