Encore un petit tour ?
Il y en a qui redoutent leur 40e anniversaire, d'autres l'embrassent à pleine bouche.Habitués à faire de longues tournées à guichets fermés, Nicola Sirkis et sa bande se lancent dans l'aventure de ne...
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le 3 déc. 2024
Il y en a qui redoutent leur 40e anniversaire, d'autres l'embrassent à pleine bouche.
Habitués à faire de longues tournées à guichets fermés, Nicola Sirkis et sa bande se lancent dans l'aventure de ne pas faire qu'un seul stade mais 6 avec un dispositif inédit comme ils ont l'habitude de dire. Et si le concept de scène centrale a déjà été fait notamment par U2, qui (selon certains) a été plagié par Indochine. Soyons honnêtes, ce n'est pas le même décor, le même dispositif. Une tour écran de 2500 m2, de 45m de haut pour un poids total de 258 tonnes dans le but que tout le monde puisse voir de la meilleure façon.
Pour avoir été près de ce dispositif, je peux le confirmer, c'est vertigineux.
Côté setlist, loin de la promesse que tous les singles soient joués (ça aurait été très compliqué parce que il y en a une soixantaine et généralement c'est environ 25 titres), on a une variété de titres assez plaisante et pas que les singles (paradize pour mon plus grand plaisir). Comme toujours ça s'enchaîne, sans oublier pour autant adresser quelques mots au public. On prend également plaisir à découvrir d'anciens titres quasiment jamais joués en concert comme 7000 Danses. Malgré tout je regrette que l'album "Un jour dans notre vie" ne soit pas mis à l'honneur, pas un seul titre a été joué, fort dommage.
Un nouveau medley fait son apparition, mettant en avant de vieux albums comme Wax ou Dancetaria même si je regrette l'absence d'un titre plus récent comme Belfast qui aurait eu parfaitement sa place. Medley qui se conclut par Nos Célébrations (qui ouvrait déjà le concert) comme pour fermer définitivement cette page des 40 ans. Mais non, les rappels arrivent. Un petit passage par l'acoustique accompagné de l'orchestre de la garde républicaine. Arrive des témoignages de victimes de harcèlement scolaire, dont Jonathan Destin (décédé peu avant la diffusion du concert au cinéma. La captation lui est d'ailleurs dédiée). La voix de Philippe Jarrousky accompagne le titre College Boy, morceau emblématique de l'album Black City Parade. Une longue intro commence, L'aventurier se prépare à tout exploser avant que le concert se termine définitivement sur Karma Girls et un feu d'artifice.
C'est les yeux plein d'émotions qu'on revient à la réalité. Rdv en 2033 comme annoncé sur l'écran tandis que nous partons, heureux d'avoir été présents, heureux d'avoir pu voir ça.
Concernant la captation, je regrette que l'audio soit coupé en 3 CD et que l'intro avec les extraits de journaux TV n'ait pas été gardée. La captation vidéo (le concert a été filmé en imax) est de très bonne qualité et rend parfaitement l'impression de gigantisme du décor.
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le 3 déc. 2024
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