Infectés par Mickaël Barbato
Bien à chier, faussement intimiste, vraiment emmerdant. Road movie sur fond d'épidémie apocalyptique, aucun personnage ne marque vraiment. Que ce soient ceux rencontrés, ou les quatre dont on suit le parcours. Le seul potentiel du film, la fillette et son père, est sous-traité finalement, n'est là que pour faire avancer l'intrigue alors que leur relation n'est pas une seule seconde mise en valeur. Si on ajoute à ça des situations vues et revues (coucou 28 jours plus tard, coucou la baraque abandonnée, mais faut dire que le genre arrive au bout du rouleau pour le moment) et une fin sabotée par le scénario qui empêche toute empathie alors que le potentiel dramatique est là, on obtient une belle purge.