Second volet de la trilogie des trois Mères du master Dario Argento, Inferno est une suite très divertissante est rythmée, même si celle-ci marque moins les esprits que son aîné de trois ans, Suspiria.
La mise en scène soignée à l'extrême et la photographie agressive aux couleurs dominantes bleu / rouge sont toujours au rendez-vous, créant une nouvelle fois une atmosphère pesante et baroque à souhait. Pour accompagner cette imagerie surréaliste, les thèmes musicaux développés par Keith Emerson restent moins efficaces et terrifiants que ceux de Suspiria, mais l'un d'eux fait quand même méchamment son petit effet.
Pour parler maintenant de l'histoire, même si cette dernière passionne moins et semblera simpliste, elle est parsemée de suffisamment de morts brutales pour nous surprendre constamment et ce malgré leur répétition. Quant à son final, il nous laisse un peu sur notre faim du fait qu'il soit paresseusement calquée sur celui du premier opus.
Malgré ses quelques défauts énoncés plus haut, ce stylisé Inferno reste quand même bien au-dessus de la moyenne de tout ce qui s'est fait en matière de films d'horreur.