J’ai vu Infidèle, avec Richard Gere, et là, c’était plutôt catastrophique. Heureusement, Riri, notre habituel Riri était plutôt beau.
Connie est mariée à Kurt, et ils vivent heureux avec Charlie une banlieue classe. Chien, belle maison, break, vous voyez le truc.
Le film m’a déplu dès le début, sûrement à cause de la rencontre. Parce que oui, le film porte bien son titre. Connie rencontre Martin, car oups, une tempête de vent les pousse l’un vers l’autre (non ce n’est pas une blague) et qu’ils tombent l’un contre l’autre. Oui, oui, les films comme ça existent encore. Martin est un étalon, avec 1m90 de muscles, brun aux cheveux mi-longs, yeux clairs, le teint légèrement halé, petite barbe et chèche imprimé, vivant dans un loft. Et en plus, il est vendeur de livres. Vous attendez bien la suite : tromperies et compagnie, le mari aimant et occupé, le stéréotype trop loupé de la maman qui ne peut plus rien gérer, le tout mélangé à sa vie qui manque de piment.
Bon, le truc, c’est que cela aurait pu marcher. Mais tout mon jugement se trouve dans la conjugaison du verbe : aïe. Trop surfait, trop sur joué, un scénario édulcoré comme on en voit trop. C’est bon pour la prochaine rupture avec votre petit-ami, ou une soirée pyjama entre filles si vous ne voulez pas regarder Le temps d’un automne quoi.
Et puis il y a le reste : les leçons de morale des amies aux vies bien rangées, le mari trop bon trop con, et les faux-coups de théâtre tout au long du film. Ouais. Ajoutez un peu de thriller bâclé...
Voilà Infidèle.
Le petit plus, c’est la fin alternative. Pour ma part, j’aime quand ça finit sur un gros drame.