Par pure conscience professionnelle, j’ai regardé le film dans le même état que Joaquin Phoenix.
D’ailleurs je me serais bien vu à sa place. Que ma vie se calque sur son rôle ? Pourquoi pas. Après tout il se met bien le bougre. Faire le job le plus cool du monde (détective privé), fumer des pétards toute la journée et se taper une Katherine Waterston follement dévergondée et une Reese Witherspoon très stricte. What else ?
A travers la caméra toujours aussi bien maniée par Paul Thomas Anderson, je me suis baladé dans l’atmosphère groovy et chaotique de la Cité des Anges des 70’s. La musique est bonne, le ciel est bleu, ma maison est sur la plage : le paradis sur Terre.
Mais comme la sérénité d’un homme est toujours brisée par les problèmes d’une femme, il fallait que ma pute de luxe d’ex-copine vienne perturber ma vie avec ses histoires de cul. Encore un délire de juifs et de nazis mais dans une seule et même personne cette fois. Le monde devient barge !
Trop bon trop con, je décide de mettre à profit mon talent et mes relations pour résoudre ce problème au plus vite … tout en y mettant une motivation assez caractéristique des hippies.
Entre les drogués, les femmes, les femmes droguées, les femmes de drogués, les nazis, les gangs, les flics, les milliardaires et Owen Wilson défoncé (comment ça pléonasme ?), j’suis dans mon élément.
Avec mes méthodes peu orthodoxes, je bourlingue à travers L.A. sous un ciel qui vire de plus en plus au rose. Vivement qu’elle me lâche la connasse. Mais en même temps, passer pour le prince charmant histoire de mettre quelques fessées ne me déplairait pas.
J’vais pas vous raconter tous les détails mais sachez que c’était bandant et très excitant. Enfin, jusqu’au moment où Josh Brolin, complètement nervous breakdown, craque son slip, ne me laissant que mes yeux pour pleurer, lorsqu’il ...