Inju, la bête dans l'ombre par BaNDiNi
J'aime beaucoup Edogawa Rampo (ou Ranpo), écrivain japonais à la base de quelques scénarios de films que j'adore (Gemini, La Bête Aveugle...). Il a écrit beaucoup de polars un peu tordu comme le sus-nommé La Bête Aveugle, le Lézard Noir (qui est aussi un film de Kenji Fukasaku toujours inédit chez nous !) ou la Chaise Humaine (d'inspiration Le Parfum) qui ont eu la chance d'être édité en France (si vous ne savez pas quoi lire...).
Dernièrement, on a même eu une autre chance grâce à l'excellent éditeur Le Lézard Noir (si vous suivez, vous avez trouvé la référence) : l'édition des adaptations manga de deux de ses récits (dessiné par l'ultra déviant Suehiro Maruo !!!) : l'Île Panorama et La Chenille... (si vous ne savez toujours pas quoi lire...)
Bref, tout ça pour dire que c'est avec un très grand intérêt que j'ai regardé Inju, adaptation françouaise (de 2007) d'un de ses romans (de 1928) et que c'est aussi avec beaucoup de déception que j'ai rangé le DVD.
Ça commençait pourant pas mal, avec une intro dans un japon 50's et un personnage machiavélique et sinistre... Mais ce n'est qu'un film dans le film et c'est Magimel que l'on subit pendant ce voyage nippon. Un jeu d'acteur dissonant et un charisme flasque, une allure de rien. Entre l'intro qui m'a enchanté et le dernier actes, il reste un film que l'on regarde mollement, au rythme mou de son acteur principal qui articule toutes les syllabes avec un balai dans le cul. Dommage.