Suite de Ghost in the shell centrée sur Batu. Le collègue du major Kuzanagi a vieilli et continue sa vie solitaire dans une paisible tristesse. Il enquête sur des gynoïdes (des robots féminins de plaisir) qui tuent sans raison.
Dans ce film, le scénario sert encore d’interrogation philosophique et pose la question inverse du premier volet. Les poupées (dans le film, les robots) sont-elles vivantes ? N’ont-elles pas, elles aussi, droit au respect et à la dignité inhérente aux vivants ? Question philosophique typiquement japonaise pour qui l’apparence définit ce qui est. Toujours aussi beau, l’intrusion d’images de synthèse tranche malheureusement avec le graphisme pourtant splendide du film.