un survival horrifico/gore assez plaisant
Troisième long-métrage pour Jamie Blanks, à qui l'on doit les décevants Urban Legend (1998) & Mortelle Saint Valentin (2001), juste avant son remake éponyme (en 2008) de Long Weekend (1978), il avait réalisé un survival horrifico/gore resté longtemps inédit dans l'hexagone (tout comme son remake), il s'agit de Insane (2007), édité en DTV en 2011 seulement !
On s'attendait au pire de la part du réalisateur australien, en effet on ne peut pas dire que sa filmographie soit dès plus remarquable, mais du haut de ses 80 minutes, cette Série B trash (en version non-censurée) nous réserve quelques petites surprises bien sanguinolentes. Certes le film n'a absolument rien d'original (une trame déjà vue et revue) et n'évite pas les stéréotypes et les personnages caricaturés, à commencer par l'intrigue, qui réunit d'un côté des citadins (un couple bien sous tout rapport) et d'un autre, des rednecks psychopathes, crasseux, vulgaire et au combien inquiétants, notamment le patriarche (qui regarde tranquillement dans son salon un film zoophile avant d'aller violer sa captive). Malgré ses petites erreurs, le film divertit sans grande difficulté, aucun temps mort, mis à part le début du film qui peine à démarrer, mais ensuite tout s'enchaîne à un rythme effréné (heureusement vu la courte durée du film). A signaler enfin, concernant la distribution, la présence de la frenchie Nadia Farès (Nid de guêpes - 2002), assez convaincante.