En deux mots : that's life. C'est pourquoi il faut voir ce documentaire. La toute-puissance financière fait que le système profite à un petit nombre, et ce petit nombre cherche à conserver un système qui est à son avantage. Et l'avantage en question est monstrueux : des milliards, qui permettent de tirer les ficelles à tous les niveaux.
Le gros problème est là : le système ne peut pas changer. Quand une banque d'affaire américaine donne des milliards de dollars pour financer les campagnes des deux candidats aux présidentielles américaines, comment imaginer une seconde que le président élu va tout faire pour renverser le système qui l'a lui-même consacré à la plus haute fonction? Et on recommence...
Quand tout va bien, on privatise les profits. En gros, il y a un énorme gâteau bien sucré à se partager entre quelques happy fews gloutons. Soit. Et quand ça va mal, comme en 2008, et que le système vacille, on socialise les pertes. En gros, les banques disent aux pouvoirs publics : "désolé, on a eu les yeux plus gros que le ventre, et là il faut que vous nous aidiez car c'est chaud". Que faire? On comble les pertes que ces bienfaiteurs ont causé avec de l'argent public. Bah oui, parce que sinon, vous comprenez, les banques vont devoir licencier des dizaines de milliers d'employés et ne pourront plus prêter d'argent aux acteurs économiques (oui, c'est une activité secondaire qu'ils ont, paraît-il!) et donc ce sera la crise, et les gouvernants ne pourront pas être réélus! CQFD...
A ne pas rater pour comprendre la vraie vie! Heureusement que ce type d'information existe. Et dommage que cela n'intéresse pas plus les gens...