Hang me, oh hang me, I’ll be dead and gone
Hang me, oh hang me, I’ll be dead and gone
I wouldn’t mind the hanging
it’s just the laying in the grave so long
Poor boy, I’ve been all around this world

Complainte d'un looser. Ambiance tamisé, lumières calfeutrés, bar sombre et sinistre, seule la complainte du marin se fait apprécier. Marchant avec son chat dans ses bras, il ne sait pas ou il va. On se plaira à l'insulter, le pochtron du coin ne vaut rien.

Longue déception que ce film. On attend toujours le moment ou l'histoire décollera, ça ne part pas. Mélancolie et nostalgie imbibes un verre d'une rare saveur. Saveur de l’authenticité gâché par un gout amère de cynisme et de pragmatisme. Bien que cet effet pessimiste nous affecte, il ne nous laisse pas indemne.
On ressort avec une morale tragique d'un personnage pathétique. Ces chanteurs, ces hommes maudits qui n'ont pas eu la vie qu'ils rêvaient. Un ultime regard moqueur des frères Cohen montrant à la fin un jeune garçon du nom de Bob Dylan.

On ne peut pas dire que le film manque de profondeur, justement celle-ci se trouve dans la banalité d'une vie d'un mec qui à tout raté, à part la musique. Les notes de la mélancolie résonneront jusqu'au bout, le marin prend le bateau regardant une dernière fois la terre, il n'avait jamais quitté l'océan.

Créée

le 27 mars 2014

Critique lue 300 fois

Félix  Leloup

Écrit par

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