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That’s all folk.
« Pendez-moi, j’ai défié le monde… » chante Llewyn dans la chanson qui ouvre le film. Tout est là, comme souvent chez les frères Coen, pour irrémédiablement condamner le protagoniste. Parasite,...
le 15 avr. 2014
142 j'aime
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What the folk !
"Inside Llewyn Davis" couronne le cinéma du spleen. Mêlant couleurs désaturées, décors enneigés et sonorités folk, l'odyssée de Llewyn Davis est un véritable petit joyau noir et mélancolique.
Bien emmené par un Oscar Isaac en état de grâce, le film des frères Coen instille une atmosphère désenchantée et ironique sublimée par des fulgurances comiques. On comprend très vite qu'il sera impossible pour Davis de s'extraire de sa condition et que jamais il ne connaîtra la gloire et la reconnaissance. Incapable d'identifier les tubes qui glissent entre ses doigts et les cordes de sa guitare, incapable de créer une harmonie de groupe, incapable de ne pas passer pour un connard, Llewyn Davis n'a plus qu'à se laisser bercer par la fatalité.
Le film se conclut sur une note douce amère. Pour Davis la vie se résumera à trois étapes : canapé, tour de chant et bourre-pif dans une ruelle sombre comme les trois accords miteux d'une guitare folk...
Bien emmené par un Oscar Isaac en état de grâce, le film des frères Coen instille une atmosphère désenchantée et ironique sublimée par des fulgurances comiques. On comprend très vite qu'il sera impossible pour Davis de s'extraire de sa condition et que jamais il ne connaîtra la gloire et la reconnaissance. Incapable d'identifier les tubes qui glissent entre ses doigts et les cordes de sa guitare, incapable de créer une harmonie de groupe, incapable de ne pas passer pour un connard, Llewyn Davis n'a plus qu'à se laisser bercer par la fatalité.
Le film se conclut sur une note douce amère. Pour Davis la vie se résumera à trois étapes : canapé, tour de chant et bourre-pif dans une ruelle sombre comme les trois accords miteux d'une guitare folk...
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le 10 janv. 2015
Critique lue 226 fois
3 j'aime
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