James Wan continue sur sa lancé "horrifique" (dans le sens où, regarder ses films est un véritable enfer) pour le plus grand bonheur des fans de Scooby-doo et "Martin mystères" (et du producteur de "paranormal activity" affichant son nom sur toutes les affiches de films tel un enfant fier de son premier étron dans un pot.)


Niveau scénario, on aurait préféré le néant absolu, histoire de ne rien subir, mais à notre grand malheur le thème de l'occulte (et du mardi-gras si j'ai bien compris) est de mise. Le scénariste, que dis-je, le génie, décide donc une approche jamais vu avec l'arrivée d'un gentil couple et leurs fils dans...une maison. Décidément, avec tout ses esprit malins (Paradoxal, au vu de leurs réactions stupides) il fait bon vivre dans un HLM. Les chances de croiser Dark Maul dans les couloirs étant visiblement réduite.


Après un coma inexpliqué (Bah oui,sinon ça serait fastidieux) du fils aîné, une successions de cosplayeurs se mettent à envahir les lieux, obligeant la famille à faire appel à un médium qui leur explique que leur fils se trouve entre la vie et la mort (C'est souvent le principe d'un coma, merci doctissimo.) et que leur fils se trouve dans -la bien connue de tous- dimension astrale, et que les cosplayeurs veulent s'emparer de "l'enveloppe corporelle" (Ouai ça fait vraiment plus occulte que le mot "corps" ) du gamin qui aurait surement plus sa place au service réanimation qu'ici, mais soit....


Pfiiiouh, avec un scénario comme ça, difficile de ne pas se frotter les mains d'avance ! Heureusement le gentil papa prend son imbecilité à deux mains, et n'écoutant que son courage décide de rejoindre son fils dans la dimension astrale. (Facile, c'est la deuxième porte à gauche après les Wc la dimension astrale). S'en suit un concours de ridicule où il est difficile de désigner le vainqueur -trop occupé que j'étais à essayer de penser à autre chose- et un twist final prévisible et sans intérêt (pour ne pas dénoter avec les 90 minutes précédentes)


Bref, Insidious est un cas d'école dans l'histoire du cinéma, il suffit de prendre exemple sur ce film, d'en faire tout son contraire pour avoir une première oeuvre regardable.Une sorte de guide de chose à ne pas faire, pratique pour les cinéastes en herbe.


Un film à regarder en cas de dépression, pour se prouver qu'il y a toujours pire que soi, quelque soit le domaine. Merci James Wan.

Psykokilla_V3
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le 29 juil. 2015

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Psykokilla_V3

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