« Aziz, lumière ! »

Pourquoi ce titre ? Parce qu’une des scènes du film m’a fait penser à cette réplique du Cinquième Elément. Un élément essentiel d’une maison qui possède une serrure, ici de couleur rouge, ainsi que le prénom du frère d’Elise, Christian, m’a aussi rappelé un film que j’ai eu le malheur de voir, un soir d’errance, dont on a eu, avant la séance, l’honneur de subir la bande annonce du troisième et dernier volet.

Nous sommes dans une maison à Five Keys, au Nouveau-Mexique, en 1953. Elise vit avec son père tyrannique, sa mère aimante qui comprend son « don », et son frère. Un drame va se jouer là. La mère va finir par mourir, à cause d’une entité démoniaque qui a pu entrer dans notre monde à cause d’Elise. Puis, retour de nos jours, en 2010. Elise reçoit un appel téléphonique. Un homme, Ted Garza, l’appelle à l’aide et celui-ci vit… à Five Keys, dans une maison qu’elle connait bien.

Je n’ai pas vu les trois films précédents, il me manque donc sans doute des clés de compréhension. Je n’ai pas aimé l’aspect comique du duo (qui m’a sorti du film à de nombreuses reprises) qui accompagne Elise dans ses aventures. En revanche, j’ai plutôt apprécié l’angle de l’histoire familiale. Ça rend Elise attachante et vulnérable.

Les jumpscares ne fonctionnent pas (je n’en dirai pas autant que pour ma voisine à quatre sièges de moi sur qui tout a parfaitement fonctionné. J’en serais presque envieux) tellement je les ai vu arriver de loin. Le film démarre bien, s’essouffle, puis s’effondre dans sa dernière partie.

Je suis donc sorti de la salle assez « désappointé, et s’il y a bien une chose que je n’aime pas quand je sors du cinéma, c’est être désappointé. »