Un long-métrage faisant d'abord mine de nous emmener vers le thriller voir film d'action avec l'introduction du personnage joué par Anthony Hopkins (une fois de plus dans l'aile psychiatrique d'une prison) pour en réalité nous jouer un drame somme-toute conventionnel. Un professeur d'anthropologie, spécialiste des primates semble frappé de mutisme et a des accès de sauvagerie, un jeune psychiatre va tenter de comprendre son état, c'est en gros le résumé de la première partie. Le film est comme dit plus haut faussement d'action car en dehors de deux ou trois scènes ou Anthony Hopkins s'attaque à des gens, il s'agit bien d'un drame sur l'univers carcéral, sur la maladie mentale, sur les liens et la protection des animaux en fait le scénario semble piocher dans d'autres oeuvres ses ficelles narratives, sa naïveté et ses gros sabots américains dans L'Éveil, dans les films de prison voir même Le Silence des agneaux. Les acteurs dans leurs rôles et registres respectifs font leurs numéros de composition mais sans véritablement aller au coeur des choses, cela fait superficiel sauf peut-être dans deux scènes sur la fin lorsqu'on nous révèle les raisons à tout cela, assez touchantes.