Critique de Intacto par Before-Sunrise
Il existe des films qui ont des super idées de base mais qui ne savent pas les exploiter. Intacto n'est même pas de ceux-là. Même l'idée de base est naze...
le 20 juil. 2011
3 j'aime
2
Tomas Thiboult, un braqueur de banques de 18 ans, est l'unique survivant d'une effroyable catastrophe aérienne. Il pourrait bien être l'instrument de la vengeance de Federico Le Goff, 42 ans, qui a de son côté survécu à un tremblement de terre sans précédent et a découvert dans la foulée qu'il possède le pouvoir de voler leur chance aux autres êtres humains en les touchant : il a ce qu'on appelle "le Don". Samuel Guyader, 85 ans, est quant à lui le survivant absolu, celui qui a tout paumé sauf la vie pendant les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Il a en effet survécu aux camps de concentration, il est donc théoriquement intouchable, tranquille, le cul bordé de nouilles. Pour s'en mettre plein les poches et repérer aisément les plus chanceux, le vieux Sam dirige un casino avec l'aide de Federico aka Fedex. Lorsque ce dernier rompt leur association pour une sombre histoire de carte Fnac égarée, Sam le bannit de son paradis fiscal et va jusqu'à lui retirer de facto sa capacité à voler leur chance aux autres ! Federico le prend très mal et veut à tout prix se venger en défiant papy Sam à son jeu favori : la roulette russe. Pour cela, il va se lier d'amitié au jeune Tomas – le personnage évoqué dans la première phrase du présent texte – en lui imposant un parcours initiation afin de tester sa chance et estimer ses capacités...
Vous n'avez pas mal au crâne ? Vous pourriez, car vous venez de lire le terrible pitch d'Intacto, un film espagnol de science-fiction réalisé par Juan Carlos Fresnadillo sur un scénario écrit par lui-même avec l'aide du célèbre et si charismatique gardien allemand des années 90, Andréas Köpke. Cette histoire s'inspire vraisemblablement du pavé de Dan Simmons, L’Échiquier du Mal, un ouvrage efficace et haletant qui avait bien su combler quelques tristes heures de mon année en Cité U. Chez Dan Simmons, des personnages dotés d'un don exceptionnel jouaient la vie de leurs semblables dans des jeux d'échecs grandeur nature. Parmi eux, se trouvait un survivant des camps de concentration, qui en avait donc vu des vertes et des pas mûres. Dans Intacto, c'est l'immortel Max von Sydow qui prête ses traits fatigués au vieux juif chanceux. A travers ce personnage, Juan Carlos Fresnadillo nous apprend donc qu'avec une chance supérieure à la moyenne, il était possible de survivre aux camps. On salue la mémoire des moins fortunés...lire la suite de la critique.
Créée
le 8 févr. 2023
Critique lue 41 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Intacto
Il existe des films qui ont des super idées de base mais qui ne savent pas les exploiter. Intacto n'est même pas de ceux-là. Même l'idée de base est naze...
le 20 juil. 2011
3 j'aime
2
Intacto est le premier film du réalisateur espagnol Juan Carlos Fresnadillo, un film qui le révéla au grand public et aux amateurs de films de "genre" ici ibérique. Il réalisera quelques années plus...
Par
le 21 mai 2019
2 j'aime
3
Il y a quelque chose dans ces films espagnols. Ils ont un truc. On dirait que la maîtrise, ils l’ont déjà, (c’est un premier film), d’une indéniable maîtrise. La Magic Touch,...
le 13 juil. 2015
2 j'aime
Du même critique
Un scénario classique ! Deux potes venus de Londres partent en week-end à la chasse dans un coin reculé d’Écosse. Là-bas, un accident de chasse terrible va bouleverser tout leurs plans... Impression...
le 11 août 2018
10 j'aime
3
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon...
le 19 avr. 2022
9 j'aime
Vous vous souvenez de cette scène du Dîner de Cons et, plus précisément, de ce que Pierre Brochant pense du Petit cheval de manège ? "Très mauvais, quelle importance". Eh bien Doctor Sleep, c'est...
le 2 févr. 2020
8 j'aime
4