La musique de Daft Punk rencontre l'esthétique du légendaire Leiji Matsumoto, historique et mythique créateur d’Albator, dans cette comédie musicale d'animation d'un genre nouveau réalisé par le cinéaste Kazuhisa Takenouchi (Dragon Ball, One piece) avec la participation de Bernard Deyriès (Les mystérieuses cités d'or, MASK) pour la modique somme de 4 millions de dollars, écrit et produit par le groupe français de musique électronique, Daft Punk (composé de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo) via leur société de production Daft Life Ltd. Co. avec aussi à la production le célèbre studio Toei Animation.


One more time.


Interstella 5555 est un film musical qui raconte l'histoire d'un groupe de musique extraterrestre (Octave, chanteur et joueur de synthétiseur ; Arpegius, guitariste ; Stella, bassiste et Baryl, batteur) kidnappé par un mystérieux personnage. Sur Terre, ils subissent un lavage de cerveau et un formatage complet, puis deviennent des stars planétaires sous le nom de The Crescendolls. Heureusement, avec l'aide de Shep, un extraterrestre fan du groupe et amoureux de Stella, ils réussissent à se libérer de l'emprise de leur ravisseur et découvrent la raison de leur enlèvement : leur kidnappeur a l'intention de conquérir l'univers en utilisant les chanteurs et groupes extraterrestres pour gagner des disques d'or. Au 5555e disque, il aura le pouvoir de réaliser son sinistre dessein.


Harder, Better, Faster, Stronger.


Cette œuvre a ceci de particulier qu’elle est en réalité l’illustration du deuxième album du groupe français de musique électronique Daft Punk, se résume aux quatorze titres de l'album Discovery, ne comporte aucun dialogue et très peu d’effets sonores. Un peu comme un gigantesque clip d’une heure cinq minutes saupoudré d'innombrables références (Space Battleship Yamato, Thriller, Terminator...), parent plus ou moins proche de Yellow Submarine des Beatles et The Wall de Pink Floyd.
Les musiques collent parfaitement avec l'animation et on se laisse embarquer par l'histoire, une belle leçon sur la soif de pouvoir et ses conséquences. Très bon film, un classique instantané, véritable chef-d'œuvre musical à voir car des beaux projets de ce genre sont rares voire quasi inexistants.


Something About Us.

HITMAN
8

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le 29 nov. 2016

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