Interstellar évoque d'abord une émouvante relation paternelle entre notre cosmonaute bientôt appelé à reprendre du service et ses deux enfants qu'il devra inévitablement abandonner pour rechercher une nouvelle planète propice à la vie. Le film nous emmène ensuite dans les étoiles, à la manière de 2001 l'odyssée de l'espace, avec des images fortes et une bande son aussi puissante que dérangeante(Merci Hans Zimmer). Le spectacle est impressionnant (visuels des planètes, vagues démesurées sur la planète d'eau, désert de glace...). Cette quête interstellaire devient une course contre les ressources et surtout contre le temps (pourra t-il revoir sa fille?). Certes, il ne faut pas trop chercher la crédibilité absolue et il faut même accepter de ne pas trop comprendre les phénomènes physiques décrits en fin de parcours pour pleinement profiter de sa séance. Mais finalement, ces presque 3h passent facilement. Nous avons eut droit à notre lot de suspens, d'action, de stress, d'amour, de tristesse... Bref, difficile de rester indifférent. Je ne m'étale pas sur la superbe réalisation de Nolan et salue tout de même la prestation magistrale de Matthew McConaughey. Un beau film, assez loin des clichés habituels.