Avant de me lancer dans cette aventure périlleuse qui est de descendre le nouveau "chef d'oeuvre" de Christopher Nolan, je tiens à dire que j'apprécie beaucoup sa filmographie ; ses films, bien que très rhétoriques, m'ont toujours charmé par leurs thématiques ambitieuses, surtout pour des blockbusters.
Alors, pourquoi pas Interstellar me direz-vous ?
Et bien, le film est à l'image du jeu d'acteur excessif de Matthew Mcconaughey (la bouche en permanence à moitié ouverte) ; même quand il n'a rien à dire, il en fait des tonnes.
Truffé d'incohérences gigantesques, cette vulgarisation pseudo scientifique new age fait peine à voir.
Interstellar est bavard, lourd et idiot dans son propos ; brassant allègrement influences mal digérées, punchlines attendues et héroïsme hollywoodien de la pire espèce.
Dans Interstellar, il n'y a pas de place pour l'émotion ou la suggestion. Tout y est raconté, quantifié et millimétré à un point que ça en devient dégoûtant. Même les sentiments humains y sont mesurés en pourcentage. Étrange, parce que c’est pourtant l'Amour la solution à tout ce foutoir scientifico-philosophique. Oui, l'Amour, le cinquième élém... Attends, quoi ?
Ah oui, et Hans Zimmer procure un mal de crâne sans précédent avec une partition pseudo-biblique éprouvante, parfois composée de trois notes qui tournent en boucle. Assommant.
Le pire dans tout ça, c'est que l'humanité selon Nolan, on n'a pas envie de la sauver.
Je suis en train d'essayer de m'envoyer des messages via la gravité pour me convaincre de ne pas aller voir le film, mais en vain...
STAY.