Interstellar est un film qui essaie de paraître compliqué et profond tout en étant pas loin d'être con.
La proposition de base est classique, mais reste séduisante: tout est foutu sur terre, va falloir trouver autre chose.
Et dès le départ, les poncifs commencent: l'ingénieur frustré face à une société qui oublie tout ce pourquoi il a été entraîné. On continue avec la vague société secrète qui perdure (sous forme de NASA) pour sauver l'humanité malgré elle.
Puis on enchaîne avec l'homme providentiel, le premier mort, les scientifiques qui ne sont apparemment pas passé par la première S, le trou noir magique, la relativité, la magie quantique, le méchant scientifique psychotique, le paradoxe temporel et j'en passe.
Bref, une accumulation de recettes médiocres et d'impasses logiques et scientifiques qui, alignées les unes après les autres, tentent de faire croire qu'il y a quelque chose de plus profond à aller chercher. C'est Michael Bay qui se grime en Kubrick pour Halloween.
En dehors de ça, c'est gentiment filmé mais sans vraiment de panache et la musique est souvent en trop. C'est sûrement une belle montagne russe quand on va le voir en IMAX, mais je n'ai pas trouvé que c'était un bon film.