Lorsque je lis une critique négative de Shadow of the Colossus, ou d'Ico, une phrase revient souvent: "je suis passé à côté". Tel le cadre du Parti faisant son autocritique, l'infâme avoue son inculture, sa propension à préférer les rillettes au foie gras, sa malformation congénitale au gros orteil droit.
Concernant Okami, j'assume. Je n'ai pas l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'inoubliable. L'avoir lancé pour la première fois en 2008 a certainement joué.
Au bout une demi-heure d'un tutoriel inintéressant, on m'apprend que je vais devoir jouer une vague déesse Japonaise transformée en loup pour sauver un quelconque territoire sous l'emprise d'une marée noire aussi improbable que moche. Ca bave. J'ai arrêté après 2h d'un interminable exercice de nettoyage dont les enjeux sont contés par une panel de personnages et de textes tous extrêmement irritants.
Est ce que nous on vend, au Japon, des oeuvres vidéoludiques où on joue Jésus grimé en raton-laveur? Non. Alors qu'on ne me force pas à apprécier une resucée de Zelda plutôt moche, au gameplay pas très fin, à l'écriture primaire, et à la poésie niaise juste parce que ça fait gourmet.
5/10 pour l'encre, c'est le cas de le dire.