Bof.
J'ai cru que ça allait parler de deuil mais en fait ça parler d'addiction ; les deux sujets sont casse-gueules parce que cela suppose des conflits internes avec les résolutions faciles qui vont avec. Et en effet, c'est un peu le cas : on voit un vieux monsieur en proie à ses démons jusqu'à ce qu'il ait ce déclic. Le personnage est intéressant en soi mais les situations sont répétitives et peu développées. De plus, il y a comme un problème de structure : arrivé à la moitié, on se focalise sur le vieux alors qu'avant cela il y avait un jeu plus développé dans les relations entre les trois personnages principaux ; cela restait assez superficiel, mais ça enrichissait l'intrigue et cela laissait espérer un développement plus intense dans la seconde moitié ; en abandonnant les personnages secondaires l'auteur flingue son récit, laissant son personnage principal porter tout le projet alors qu'il n'en a pas les épaules, son écriture étant trop mince.
C'est pour Gere que j'ai chopé ce film, heureusement sa prestation m'a convaincu malgré les problèmes d'écriture ; les autres acteurs sont plus en retrait mais font du bon boulot. La mise en scène est globalement soignée, rien de remarquable si ce n'est un travail discret et efficace. Les décors sont assez sympas, sauf peut-être l’hôpital qui se résumé à deux couloirs et deux pièces.
Bref, le film n'est pas très bon à cause de cette intrigue mal ficelée.