Une fresque médiévale Japonaise qui navigue entre une fougue énergique contemporaine et un tempo contemplatif pour narrer les prémices du théâtre No (actuel Kabuki), ancestral art nippon pendant l'ere Meïji.


L'animation tire du côté du manga populaire à la Naruto, avec une simplicité assez basique pour les expressions et déplacements des personnages. Essentiellement réalisé en deux dimensions, il use d'une technique plus sophistiqué pour les moments musicaux nombreux ainsi que les séquences d'action. C'est très coloré et parfois trop épuisant lorsque les chansons s'étirent, ca devient plus intriguant quand les ramifications se révèlent pour dénouer l'origine du scénario.


A noter que certaines situations sont particulières violentes, et qu'il demeure assez étonnant qu'il ne soit pas assorti d'une recommandation minimum pour les moins de 12 ans. Il faut s'accrocher jusqu'au bout pour réussir à tout assimiler, mais pour qui s'intéresse à minima à l'histoire du Soleil Levant (ou les aficionados des maîtres Mizogushi, Kurosawa et autres) on retrouve pas mal d'éléments susceptibles de plaire. La rivalité entre clans et Seigneurs, la construction de la féodalité de l'archipel, le bouleversement des identités de genre concernant les artistes de cette époque sont des repères inextinguibles.


Une plutôt bonne curiosité d'ensemble qui accrochera cependant plus les mangakas et les mordus de l'historique japonisant. Les autres seront sans doute plus desarconnes et incrédules devant une telle pyrotechnie.



Créée

le 26 nov. 2022

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