Je n’aime pas le football américain, et, surprise ! je n’aime pas non plus ce film sur le football américain.
Il faut dire que l’histoire n’offre aucune seconde lecture digne d’intérêt, il n’y a pas d’intrigue, excepté celle qui consiste à savoir si l’équipe de Vince Papale gagnera ou non, il n’y a pas non plus de contexte vraiment marquant, pas de sujet de fond, excepté la crise économique de l’époque… En vrai, le film est incroyablement quelconque et je me suis fait chier du début à la fin.
Toutes les histoires vraies n'ont pas le potentiel pour porter un film. Si chaque victoire sportive se concluait par un film ce serait vraiment lassant. Ce pauvre et pathétique Vince Papale se fait plaquer au début du film par une incroyable conasse, et le message qu’elle lui a laissé : « Tu n’iras jamais nulle part, tu n’arriveras jamais à rien, tu ne seras jamais personne » reviens en leitmotiv tellement souvent que ça en devient ridicule, avec la voix off et tous les effets au monde les plus ringards du 7e art. Heureusement, Vince se consolera avec une nouvelle romance en la personne de la cousine de son ami de bar au coin de la rue. C'est original, hein! Il est un peu trop âgé, mais son talent et sa persévérance lui vaudront une place chez les Eagles, où il se distinguera. Bien sûr, il faut dire qu’il doit prendre sa revanche sur les personnes qui le tiraient vers le bas, rappelez-vous : « Tu n’iras jamais nulle part, tu n’arriveras jamais à rien, tu ne seras jamais personne », oui, oui, dans le film on nous le répète assez souvent pour que ça reste gravé dans nos mémoires.
Je ne vais pas tergiverser, le film manque de subtilité, d’intérêt et de vision. Les acteurs ne sont pas exceptionnels. Mark Wahlberg n’est pas un acteur que j’apprécie particulièrement. Le reste du casting est insipide à commencer par Greg Kinnear qui ressemble à une caricature usée de l'entraineur américain.
Ce énième film sur le sport produit par les studios Disney reprend des schémas narratifs vu et revu, si bien que je ne sais plus à quoi me raccrocher pour ressentir un quelconque intérêt à visionner ce spectacle. Je n'avais jamais vu ce film, mais c'était tout comme si je l'avais déjà vu 10 fois. Je n’y ai trouvé rien de nouveau, à vrais dire, que du réchauffé, et c’est peu dire.