Circumambulation dansante et codifiée autour du feu sacrificiel. Rouge sadomasochisme des sphères underground. Réminiscences d'Un chien andalou : la lame de couteau surfant sur les organes et le glauque dérangeant. Secouées par le bruit obsédant d'un électrocardiographe shooté au LSD.
L’œil vif, l’éclectisme d'un caméraman génial, et la juxtaposition sensible des images, rythmée par les battements d'aile d'un sphinx tête de mort, captent la vie d'un infra-monde. Dommage que le sort de ce monde dantesque, trop ésotérique pour le commun des mortels, laisse le spectateur quelque peu indifférent, le préserve du pacte faustien. "Reality is for people who can't face drugs" dira Tom Waits. Je le reconnais, je suis limité au monde réel.