La Galice jusqu'à l'hallali
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Parler des violences conjugales à hauteur de l'enfant qui regarde et en voit sa vie bouleversée, tel est l'enjeu principal de Io e il secco. Mais plutôt que de traiter son sujet de manière réaliste et brutale, le réalisateur transalpin Gianluca Santoni a choisi d'autres voies qui n'amenuisent en rien le message induit du film. Celui-ci fonctionne assez bien dès lors qu'il donne des comportements inattendus à ses deux personnages principaux, à savoir le gosse qui voudrait que son père soit éliminé et le petit voyou qui est supposément capable d'endosser cette charge, moyennant finances. L'enfant est déterminé et agit comme un adulte tandis que son "tueur" est un couard et un perdant de l'existence, qui ne survit que par de petites magouilles. L'amitié entre les deux, peu probable au demeurant, sert de carburant à un long métrage qui, par sa tendresse, son sens du grotesque et son humour évite l'écueil du misérabilisme et en devient une chronique attachante, bien qu'elle soit difficilement crédible dans son développement et que sa résolution finale ne déçoive quelque peu.
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Créée
le 10 nov. 2024
Critique lue 22 fois
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