Porteuse d'espoir
Le premier film de Nadejda Koseva commence par une soirée passablement agitée pour son héroïne, Irina : en quelques heures, elle est licenciée de son travail, surprend les ébats de sa soeur avec son...
le 11 nov. 2019
Le premier film de Nadejda Koseva commence par une soirée passablement agitée pour son héroïne, Irina : en quelques heures, elle est licenciée de son travail, surprend les ébats de sa soeur avec son mari et enfin voit ce dernier gravement accidenté en allant chercher du charbon (il en perd ses deux jambes et pas mal de sa joie de vivre). Après cette entame tragique, le film ne va cesser d'évoluer entre la comédie façon Affreux, sales et méchants, mâtinée d'humour absurde très bulgare, et la chronique sociale avec l'écart abyssal entre les plus riches et les plus démunis. Désormais centré sur une Irina mère porteuse (d'espoir ?), le métrage part sans arrêt dans des directions inattendues, préférant la fantaisie au réalisme et à la psychologie la plus élémentaire. C'est parfois déstabilisant mais assez souvent jubilatoire car subtilement réalisé, en évitant soigneusement les scènes attendues. On retrouve là une veine contemporaine bulgare qui ne manque pas d'attrait comme dans Glory ou Taxi Sofia, par exemple.
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le 11 nov. 2019
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