On aurait pu écrire comme sous-titre de mauvais goût ; "Moi, je veux mourir sur scène."
D'autres veulent mourir tout court. Et d'autres encore veulent ne pas perdre ceux qui veulent en finir.
Iron Claw, fait peut-être l'éloge d'un spectacle indéfendable. Qui n'a de valeur uniquement parce que des humains derrière s'unissent pour le faire vivre.
Ainsi, je proposerais de couper au montage ce carton de fin qui me semble de-facto tout à fait inutile et mettre à la place un sous-titre, "Samarcande nous suit, et cela même au-delà de l'Ouzbekistan."
Sous ces teintes de mysticisme ; que veulent bien vouloir dire ces mots ?
Pour se sauver d'une malédiction, il faut ne pas la fuir comme un danger, mais comme une fiction qui ne doit pas régir autre chose que nos rêves et nos cauchemars.
Aucun des personnages d'Iron Claw ne s'en sortira, puisqu'aucun d'eux ne décidera d'abandonner cette macabre course. Ce qu'ils voulaient au fond d'eux, c'était d'être ensemble, et d'une façon évidente, cela les a soudainement séparés. Lorsqu'ils seront tous morts peut-être qu'ils seront à nouveau réunis. Maintenant, ils ne sont plus vivants et ils hantent les souvenirs de ceux qui les imaginent, les regrettent.
Si tu veux aimer ton frère et ressentir cet amour, ne met rien devant cela. Rien qui ne puisse prévaloir. Notre cœur est là où nous estimons qu'est notre trésor.