Rangez tout, gardez le pire. Pour Iron Man 2, on a rangé au placard les bonnes résolutions et les bonnes idées. Le but, c'est que le film "Avengers" ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, tant pis si pour cela on vous sert 2 heures de néant.
C'est une adaptation de Comic, donc on va aller loin dans le ridicule, avec une course de formules 1 des années 70 à vitesse réelle, des personnages et des situations caricaturales en veux-tu en voilà... Le meilleur : sans doutes le père disparu qui dit à son fils qu'en fait, il a toujours compté sur lui...
Iron Man, premier du nom, m'avait plu grâce à plusieurs points. Bon jeu d'acteur, début lent mais qui mettait permettait une genèse correcte du personnage. Le côté "beau gosse horripilant" de Tony Starck était largement compensé par sa subite prise de conscience quant à la vente d'arme. Les situations avec Pepper Potts, bien que cousues de fil blanc, portaient le film, et lui donnaient une dynamique.
Ici, on trouve un prétexte fumeux pour sortir un méchant, dont on ne comprend pas vraiment les motivations... Même la présence de Scarlett Johansson ne relève pas le niveau.
2 étoiles pour Mickey Rourke et Sam Rockwell qui font ce qu'ils peuvent, les pauvres, pour essayer de sortir du bourbier par le haut.
Comble du malheur : je n'ai pu voir le film qu'en VF. J'avais oublié à que le doubleur de Samuel L. Jackson avait la capacité de faire saigner les oreilles.