Iron Man 2 dépasse en tous points son prédécesseur. Sa nullité confine au génie.
En dépit de jolis décors, aucune scène d'action (dont le film est truffé) ne se révèle lisible. C'est extrèmement mal filmé, ça bouge dans tous les sens constamment, rien n'est clair.
Les personnages ont lancé un concours à qui serait le plus insipide et transparent. La lutte est féroce entre Robert Downey Jr, Scarlett Johansson (rarement aussi mauvaise), Don Cheadle et Gwyneth Paltrow (fade). Même Sam Rockwell fait pâle figure.
A ce jeu, Mickey Rourke a perdu. Seul personnage intéressant du long métrage, on le retrouve pourtant grevé de lourds boulets aux pieds : il apparaît peu, ses lignes de dialogue sont quasi inexistantes et en russe pour la plupart.
Pour tout dire, on voit plus souvent à l'écran le cul de Scarlett Johansson moulé dans un pantalon noir qui cache les reliefs que le visage de Mickey Rourke.
Les vannes tombent à plat, l'histoire est oubliée, les péripéties s'étirent longuement et malgré la campagne promotionnelle fracassante, la musique ne rattrape rien.
En termes de super héros, on a rarement vu pire.