Il est un peu dommage qu'un tel niveau d'enjeu, de rythme et de mise en scène soit diminué par les quelques incohérences/facilités scénaristiques.
Parce que faut pas déconner, des trois c'est cet épisode final qui donne le plus de frissons (de l'intro à cette chute de Pepper dans le vide), qui donne le plus de scènes épiques (Tony qui se bat sans armure, la bataille d'armures de la fin) et de visuels aussi somptueux que les musiques.
Le tout avec un scénario toujours aussi sérieux et ancré dans nos problématiques contemporaines mais allant encore plus loin.
Le danger des découvertes technologiques, mais le rappel que ça sauve des vies. Le terrorisme, instrumentalisé par le pouvoir. Le danger qui ne vient pas toujours des étrangers. Et nous créons nos propres démons... Le tout saupoudré du stress post-traumatique post-Avengers de Tony.
Le problème, c'est que les agents-Extremis sont quand même un peu des hommes à tout faire. Pourquoi un simple contact désactive les armures? Pourquoi survivent-ils parfois à des explosions ou autres dommages, et parfois pas? Et pourquoi Tony fait exploser toutes ces armures à la fin? Puis on va se l'avouer : c'est classe quand il se bat seul mais il est quand même SACREMENT doué pour l'infiltration ou viser à l’œil nu... Encore le combat rapproché on peut comprendre on l'a vu s'entraîner!
Bref, quelques petits défauts tout de même mais qui n'entachent pas trop non plus le niveau de ce film. Terminant la trilogie Iron Man avec la même phrase culte du 1 : je suis Iron Man.