Véritable uppercut cinématographique lors de sa sortie en salle, si Gaspar Noé voulait choquer et déranger les spectateurs, c’est réussi.
Irréversible (2002) ne laisse pas indifférent les spectateurs, à commencer par son montage antéchronologique (le film démarre par la fin et se termine par son début). Le film nous entraîne dans une traque effrénée, dont on parvient à comprendre les tenants et les aboutissants qu'à partir du dernier tiers.
Ce montage si particulier n'aide pas à la compréhension de l'intrigue, mais c'est aussi cela qui fait toute l'identité propre du film. De ses propos en passant par sa narration, de son montage psychédélique et ses plans séquences endiablés.
Gaspar Noé ne laisse pas indifférent, il choque et pique là où ça fait mal. Les spectateurs adhèreront (ou pas) à son oeuvre mais ce qui est sûr, c'est qu'ils vivront tous une expérience aussi bien visuelle que sensorielle.
(critique rédigée en 2008)
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« Le Rectum c'est une boîte de PD ! Une boîte de PD, tu connais ? »
(...)
« Tu nous emmène dans une boîte de PD, t’a compris ? »
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« Tu nous emmène au Rectum ou jt’encule ! »
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« Espèce de sale canard laqué, tu m’emmène au Rectum ! »
(...)
« Va te faire enculer sale PD de chinois ! »
(...)
« - Fist moi, fist moi, fist moi ! Mets tes doigts dans mon cul !
- J’suis pas une pédale.
- Mets-moi ton bras. Fist moi ça vaut mieux ! »
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