Une ode muette à la beauté du monde, qui dresse un tableau abstrait de l’absurdité du monde. Elia Souleiman vous invite par son regard à observer le monde différemment, et peint l’absurdité d’un univers silencieux qui nous parait plus clair après les néons sombres du night-club ou du cinéma.
Une ode taciturne pleine de philanthropie, Le but est clair, se taire et regarder l’univers. Les Américains, les Français, Parisiens et Parisiennes, Palestiniens, touristes. Elia par ses yeux, montre du doigt chaque réactions, actions, visages, corps. Qui auront un sens politique et une visée culturelle.
La culture française, dissimule discrètement des références variées « l’Humaine comédie » librairie-papeterie, rue Louvois. Café, rue Montorgueil. Un portrait de Gainsbourg dans un appartement Haussmannien.
Elia est seul, sa vie nous la connaissons peu, un lit vide et trois mots « I’m Palestinian » il observe, et regarde le monde des autres, ceux qui n’ont pas le temps, ceux qui travaillent, ceux qui font leurs courses et ceux aux terrasses de cafés. Un retour au source semble nécessaire après tant de mésaventures visuelles. Près du citronnier symbole du partage de connaissances. Elia Souleiman partage avec son invité particulier, le spectateur, une nouvelle façon de regarder le monde. En sortant de la salle, et ces scènes Celle qui n’était pour l’instant qu’une chose impertinente
terminer sa route, et regarder profiter d’une Palestine belle pure, inspirante et observer la tranquillité absurde. Des cactus, des objets roulants non-identifiés, des fauteuils. Rien de plus, rien de moins. « I’m Palestinian ».