On ne regardera certainement pas le J'accuse de Polanski pour apprendre des tensions extrêmes que vivait la société française, à une époque traversée par des tensions politiques nationales et internationales exacerbées, vivant un mouvement de bascule entre la loi du silence et les droits de la défense.
On ne le regardera pas non plus pour le jeu atone des acteurs et la reconstitution rebattue des façades parisiennes à la fin du XIXe.
Le "Georges, mais c'est une excellente nouvelle" de Saigner rappelle le hoquet surjoué de Cotillard dans son dernier Batman , la performance de Dujardin et Garrel donnent l'impression de se balader au musée Grevin.