Par principe c'est 1, c'est indéfendable.
Se servir de la chasse aux juifs pour se poser en victime d'une cabale tendance anti juif, c'est à gerber comme weinstein qui se servait de la chasse aux sorcières ou comme macron qui est venu associer "délation" et "libération de la parole des femmes violées" en plein discours sur les violences faites aux femmes (notons qu'il y'a schéma qui se répète quand même ...).
Je me contre branle de la qualité du film, même si il est bien il ne mérite pas d'être payé pour être vu. Tu n'as pas le droit de jouer l'indigné sur le viol quand tu vas applaudir un type accusé de viol qui fuit la justice et se sert de l'histoire pour se poser en vraie victime.
N'oublions pas ceci => "En tant que juif pourchassé pendant la guerre, que cinéaste persécuté par les staliniens en Pologne, survivrez-vous au maccarthysme néoféministe d’aujourd’hui ? "
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/08/31/a-venise-roman-polanski-impose-avec-puissance-son-recit-de-l-affaire-dreyfus_5504767_3246.html
Voilà le regard social/politique/médiatique sur le viol et les femmes violées: elles sont enragées, elles persécutent un juif honni toute sa vie, elles sont la résurgence de la chasse aux sorcières américaine.
Je suis pas désolé, c'est humainement indéfendable. Autant indéfendable que catherine deneuve (elle qui avait signé la tribune des salopes en faveur de l'avortement dans les années ... 70 je crois ? Quel revirement) qui parle de "liberté d'importuner" alors qu'il est question de viol sur une gamine et d'un type qui en cavale.
Je pourrais faire long (parce que de toute façon y'a beaucoup à dire sur la symbolique de ce film et son traitement autant que sur le sort des femmes violées en france) mais ce ne sera qu'un petit billet viteuf pour ne pas m'énerver (car j'ai un peu les glandes de voir des trous de balle bobos venir défendre et lécher le cul d'un pédo/violeur en cavale sous prétexte de culture et de tribunal populaire vindicatif à moitié raciste envers les juifs).
Bisous. (^_^)